Par avance je vous prie de m'excuser pour les abréviations
et autres sigles
que les non-initiés auront malheureusement un peu de mal à
comprendre. Ceux
qui désireraient le document in extenso ainsi que les schémas
sont invités à
me contacter par e-mail :
je.leroy@wanadoo.fr.
Quand le MS est accroché, il restitue du courant triphasé fréquence 50 Hertz qui alimente le rotor MA. Celui-ci produit un champ qui tourne à 750 tr/min.
Le stator subit les variations de champ et devient le siège d'un courant induit qui, pour s'opposer à la cause qui le fait naître (la rotation du champ), force le rotor MA à démarrer en sens inverse du champ et à accélérer. Le champ sera presque immobile par rapport au stator quand le rotor tournera à 750 tr/min, au glissement près.Pendant cette période, le MA fonctionne en moteur asynchrone.
A ce moment, les machines changent de fonction. GC devient dynamo et
débite du courant sur MC moteur qui inverse son sens de rotation
et entraîne maintenant le rotor MA dans le même sens que le
champ ce qui fait que !a vitesse champ-stator continue d'augmenter ainsi
que la fréquence et la tension du courant d'alimentation des Moteurs
de Traction.
Au moment ou MC-MA est arrêté, MA est comparable à
un transformateur.
Alimenté sous fréquence 50, il restitue un courant de
fréquence 50 :
De 0 à 23 km/h : MC est dynamo et GC moteur.De 23 à 60 km/h : GC est dynamo et MC moteur.
La fréquence varie de 0 à 135 Hz, la tension de 0 à 1.350 V et la vitesse de
rotation des moteurs de traction de 0 à 1.570 tr/min.
On est protégé contre un déséquilibre des
phases en montant des relais différentiels (QM1, QM2, QM3). Ces
relais différentiels comportent 3
enroulements :
Les contacts auxiliaires de ces relais sont placés sur le
circuit de 2 lampes jaunes LSQM. Les moteurs de traction sont alimentés
en parallèle par
groupes de deux, soit 3 groupes.
Dans les 2 enroulements primaires montés en opposition, le champ résultant est nul s'il passe un courant de même valeur dans chacun d'eux (les courants étant de sens contraire). L'induction dans !'enroulement secondaire est nulle et les relais QM me s'enclenchent pas.
En cas de coupure dans une phase (groupe 1 par exemple) le relais QM1 s'enclenche, son contact auxiliaire se ferme et les lampes LSQM s'allument.
Les relais différentiels , QM1, QM2, QM3 jouent également
le rôle de relais d'anti-patinage. Si l'un des essieux est déchargé
par rapport aux autres sa
vitesse peut augmenter et atteindre une valeur très voisine
du synchronisme alors que les autres essieux chargés auront une
vitesse inférieure due au
glissement. Le même phénomène qu'en cas de coupure
se produit. Un relais QM s'enclenche (celui du groupe de moteur déchargé)
et les lampes LSQM s'allument.
HBA (Coupe-Circuit Batterie) fermé et un pantographe levé.
Le disjoncteur se ferme et le primaire du TFP (Transformateur Principal)
alimenté induit le secondaire. Celui-ci possède plusieurs
prises :
La prise à 380 V alimente les enroulements monophasés
de l' ARNO (i.e. le Groupe-Convertisseur Mono-Triphasé des Auxiliaires),
les voltmètres de ligne et le Q 30.
La prise à 600 V alimente l'enroulement auxiliaire de démarrage de l' ARNO via une résistance de déphasage.
La prépondérance est alors donnée à l'un
des 2 champs tournants. L'ARNO démarre, entraînant mécaniquement
la GE et la GA. De plus, il restitue du
courant triphasé mal équilibré qui alimente :
Dès que la GE est entraînée suffisamment vite,
elle s'amorce et fait enclencher le conjoncteur-disjoncteur C130.
L' ARNO (son enroulement auxiliaire n'étant plus alimenté
de par l'ouverture de C118, relais de fermeture du disjoncteur) restitue
du courant triphasé
équilibré qui alimente MPH, MPH1 à MPH4. Ces moteurs
prennent alors leur vitesse de régime.
Il s'effectue en 3 temps :
Dans ce premier temps, GC moteur entraîne le MS jusqu'à la vitesse du
synchronisme (1.000 tr/min).
MS étant accroché, débite du courant triphasé au rotor MA. Celui-ci produit alors un champ qui tourne instantanément à la vitesse du synchronisme. Le stator subit alors des variations de champ et il est le siège d'un courant induit qui, s'opposant à la cause qui le fait naître, fait tourner le rotor MA en sens inverse du champ. Au fur et à mesure que le rotor accélère, la vitesse du champ par rapport au stator diminue. Lorsque le rotor aura atteint la vitesse du synchronisme (au glissement près) la vitesse du champ par rapport au stator sera quasi-nulle.
Mais au moment où MS commence à alimenter MA, celui-ci
est arrêté et sa f.c.é.m. est nulle. L'intensité
du courant- est alors élevée et comme ce courant vient de
TFP2 (secondaire du transfo. principal) et passe par la SPS : Q31 s'enclenche
et son contact auxiliaire étant alors ouvert ne permet pas l'excitation
de la bobine C1. Au fur et à mesure que MA accélère,
sa f.c.é.m. augmente et l'intensité du courant diminue. Lorsque
le rotor MA atteint (au glissement près) la vitesse du synchronisme,
l'intensité du courant est petite : Q31 déclenche alors et
son contact auxiliaire se ferme.
C'est alors le 3ème temps.
Dès la fermeture du DJ, l' ARNO démarre, entraînant
mécaniquement la GE et la GA. Dès que la GE est entraînée
à vitesse suffisante, elle s'amorce et
alimente la bobine "tension" du C130, retourne au moins par le contact
auxiliaire du C118 (fermé tant que BP3 ou BP4DJ est appuyé
car, alors, C118
est excité) et l'enroulement série de la GE.
La bobine "tension" étant alimentée, la C130 s'enclenche,
ententraînant ses contacts auxiliaires :
Le C130 étant fermé, le circuit de la GE alimente
la bobine "débit", recharge la batterie et alimente le circuit de
commande.
On voit que les bobines "tension" et "débit" sont traversées
par des courants de même sens. Leurs champs magnétiques s'ajoutent.
Le champ
résultant est alors amplement suffisant pour maintenir le conjoncteur-disjoncteur
fermé.
Dès que la lampe verte est éteinte, le mécanicien
lâche BP3DJ ou BP4DJ ce qui a pour effet d'ouvrir C118. Son contact
auxiliaire s'ouvre et le retour
au moins GE s'effectue en passant par la RC130. L'intensité
est alors diminuée dans la bobine "tension". Le champ magnétique
résultant est alors
tout juste suffisant pour maintenir le conjoncteur-disjoncteur fermé.
Si, pour une raison quelconque la tension GE diminue, la tension BA
devient prépondérante, il y a retour du courant BA vers la
GE. La bobine "débit" est
alors traversée par un courant de sens contraire à celui
qui traverse la bobine "tension". Les champs magnétiques deviennent
donc soustractifs et le,
champ résultant n'est plus suffisant pour maintenir le C130
enclenché.
Celui-ci déclenche entraînant ses contacts auxiliaires
:
Le C130 étant ouvert, tout retour de courant de BA vers GE
est impossible.
Sur les CoCo 14.000, la GE alimente aussi :
GE : Génératrice de recharge batterie,
GA : Génératrice Auxiliaire,
DJ : Disjoncteur,
TV : Triple-Valve (distributeur de freinage non modérable
au desserrage.