Olivier olivier.rougon@wanadoo.fr
2 - Les machines électriques : champs tournants, bobinages
2.1.1.1 Moteurs à induction - Généralités
2.1.1.2 Moteurs à induction à condensateurs
2.1.1.3 Moteurs à induction sans condensateur
3- Fonctionnement des moteurs triphasés en monophasé
3.1.1 Avec des condensateurs4 - Bibliographie technique
Peter
Barlow (1776-1862)
réinvente la roue :)
Joseph Henry (1797-1878) montre en 1831 qu'un
électroaimant
change sa polarité par un simple renversement du courant. Et le
17 Octobre 1831 Faraday
montre qu'un aimant permanent peut générer du
courant,
l'expérience inverse de Oersted.
Selon les suggestions d'A.M. Ampère, Nicolas-Constant Pixii
(1776-1861) construit une première machine avec un aimant en fer
à cheval qui remplace la pile de Volta.
Mais le courant obtenu change continuellement de sens ! c'est du
courant alternatif.
Pixii toujours sous les conseils d'Ampère met au point un
commutateur pour "redresser" le courant, Joseph Saxton et Joseph
Clark (1822-1892) améliorent le dispositif.
Sir Charles Wheatstone (1802-1875) construit un dispositif
où 5 induits décalés de 36° tournent entre les
pôles de 6 aimants, les frotteurs en série débitent
un courant à peu près continu.
La réversibilité n'était pas encore dans l'air du temps, les théories se contredisent : Henry, Ritchie, Wiliam Sturgeon, T. Edmonson, Francis Watkins s'affrontent.
Jacobi et Friedrich Emil Lenz (1804-1865) montrent la proportionnalité entre l'aimantation et l'intensité du courant. C'est ainsi que fut construit le premier moteur électrique qui propulsa 12 personnes sur la Neva pendant trois heures. l'électricité pouvait être utilisée comme force motrice ! mais elle nécessitait 128 éléments d'un pile de Groove qui empoisonnait les voyageurs par ces exhalaisons . ( et le diesel se développa, comme quoi !)
Moteurs DROUARD (1912-1993)
Histoire
de Moteurs Drouard
(à suivre)
2.1.1.1 Moteurs monophasés à induction : Généralités
Rappel :
Nsyn (tr/min) = ( 60.f ) / p
N (tr/min) = [ ( 60.f ) / p ] (1-g)
Ces moteurs monophasés sont composés d'un stator
portant
un bobinage à p paires de pôles et d'un
rotor
à cage d'écureuil en court circuit.
A l'arrêt le rotor est sollicité par deux champs tournant
en sens inverse. Ce moteur ne démarre donc pas
spontanément.
En lançant le rotor (à la main par exemple) il peut alors
démarrer indifféremment dans un sens ou dans l'autre. On
ajoute une second bobinage décalé de 90° dans les
encoches
restantes : la phase de démarrage ou phase auxiliaire
alimentée
à travers un artifice de déphasage, condensateur,
résistance,
ou inductance.
Apparaissent alors deux couples moteur dus aux deux champs tournants
: le couple du champ qui tourne dans le même sens que le rotor
est
le plus grand et tend à augmenter avec la vitesse. Le second
couple,
antagoniste, est presque nul.
Le champ inverse induit un courant à 100 Hz dans le rotor
qui produit une vibration, et des pertes au rotor, et un bruit qui
peuvent
être gênants dans certains cas. Le moteur monophasé
a moins de glissement que le moteur triphasé mais il a un plus
mauvais
facteur de puissance. Sous trop forte charge il peut décrocher :
à l'arrêt l'intensité devient alors très
forte
et le moteur peut griller si il n'est pas protégé par un
disjoncteur.
Note à l'attention des bricoleurs
On n'insistera jamais assez sur le fait que lorsqu'on
récupère
un moteur mono à la casse (MAL par ex) il ne faut pas oublier
les
condensateurs et le relais de démarrage si il y a, qui la
plupart
du temps sont cachés quelque part dans le châssis.
Avoir le schéma serait un luxe apprécié dans
certaines
usines à gaz de moteur de MAL...
Bon de toutes façons, je vous parle comme un fossile parce que
les lave linge de nos jours sont quasi tous equipés de moteurs
à collecteur.
Comme il a été dit plus haut, cet article est
rédigé
dans le but d'éclairer si possible en donnant les
généralités,
pas possible de donner des recettes tant il y a de modèles et
de
marques de moteurs, chaque constructeur ayant ses petites manies, et
quand
on touche aux moteurs du gros électroménager il serait
carrément
impossible d'être exhaustif.
Quoique de nos jour, à l'instar de l'automobile et de
l'informatique, le gros electroménager ressemble plus à
du meccano et toutes les marques utilisent grosso modo les memes
composants et piochent dans les mêmes catalogues ! Adieu la
diversité !
- Moteur à condensateur permanent et à bobinage dit « 1/3 - 2/3 ».
Son bobinage comprend
une phase principale qui occupe 2/3 des encoches, et la phase
auxiliaire
occupant le tiers restant. Le nombre de spires de la phase auxiliaire
est
en général le double de celui de la phase principale, sa
section étant la moitié de celle de la phase de marche.
La
phase de marche est repérée U1-U2, la phase auxiliaire
Z1-Z2.
L'inversion de sens se faisant par croisement des connexions d'une
phase
par rapport à l'autre - en croisant Z1-Z2 ou U1-U2 (*) . La
phase
auxiliaire étant en circuit en permanence, en série avec
un condensateur dit « condensateur permanent » .
Le condensateur est un modèle à film de
polypropylène
métallisé -auto cicatrisant, ou parfois au papier
imprégné
d'huile . Valeur de la capacité : des dizaines de µF. Ces
moteurs ont faible couple de démarrage : CD/CN compris entre 0,3
- 0,8 *. C'est le classique des moteurs bas de gamme de grande
surface...
(* ce qu'on ne vous dit pas). On doit donc réserver son
utilisation
à des usages où l'on peut tolérer un faible couple
de démarrage : pompes centrifuges, machines démarrant
à
vide, etc.
Schéma à condensateur permanent.
Fonctionnement :
Le condensateur produit le déphasage nécessaire à l'alimentation de la phase auxiliaire, les deux circuits [phase principale] - [phase auxiliaire + condensateur] restent alimentés en permanence.
Caractéristiques :
(tableau feuilles catalogues constructeurs, à venir)
(* Le repérage
des fils, capital, est parfois fait par des fils de différentes
couleurs ou des numéros, dans ce cas le seul recours sera
d'avoir
le schéma de son moteur, ou alors de se servir d'un
ohmmètre
et avoir une idée de ce qu'on doit trouver...Ce qui n'est
parfois pas si
évident,
même pour les professionnels...)
Moteur à condensateur de démarrage (et à bobinage « 1/3 - 2/3 »)
Le bobinage comporte
deux « phases » : une « phase de marche » ou
«
phase principale », et une « phase auxiliaire »
ou « phase de démarrage ».
- Le bobinage de la phase de marche, qui occupe les deux tiers des
encoches, son fil est plus gros, il a la plus faible résistance
ohmique.
- La « phase de démarrage », qui occupe elle le
reste des encoches soit le tiers restant.
- Repérage des connexions aux bornes terminales : Phase de marche : U1-U2, Phase de démarrage : Z1-Z2
Le moteur comporte
aussi
un artifice de démarrage, qui peut être :
- Soit un contact centrifuge constitué d'une partie tournante
solidaire de l'arbre (en général coté
opposé
entraînement et juste derrière le ventilateur); il
s'agit
d'un système à masselottes s'écartant brusquement
sous l'effet de la force centrifuge à une certaine vitesse ; et
d'un contact fixe solidaire du flasque arrière.
- Soit d'un relais de démarrage : relais Klixon qui sont des
relais d'intensité dont le contact se ferme sous l'action de la
surintensité de démarrage et se rouvre dès que le
courant est revenu à la valeur nominale et que le moteur est
démarré
- Soit d'un relais de démarrage (Leroy Somer), qui est un relais
de tension placé aux bornes du bobinage de phase auxiliaire.
Tout ou partie des
fils
sont ramenés à une plaque à bornes dont la
disposition
- pour ce qui concerne les moteurs monophasés - est plus
fonction
de la "culture" des divers constructeurs que de normes établies.
Ces bobinages sont
réalisés
en encoches pleines occupées par les conducteurs d'une seule
phase.
Cependant les constructeurs américains et certains anglais ont
coutume de réaliser des schémas ayant des encoches
partagées
par les deux phases, ou bobinages dits en « demi-encoches
»,
mais parfois encore des bobinages 3/3 où les deux phases se
partagent
des "demi-encoches" dans toutes ou partie des encoches
Fonctionnement :
Démarrage :
on alimente la phase de marche , en parallèle avec le
circuit
constitué de : [relais ou contact de démarrage +
condensateur + phase
auxiliaire]
. Le relais coupe dès que le moteur est lancé, ensuite
seule
la phase de marche reste alimentée. Un relais d'intensité
- petit boîtier noir à trois bornes Faston,
généralement
de marque Klixon - il y en a guere d'autres...- , comportant une bobine
en série avec la
«
phase de marche », attirant la palette d'un contact qui alimente
un bref instant le circuit : [phase de démarrage en
série
avec le condensateur] pour lancer le moteur.
Sur d'autres modèles c'est un contacteur centrifuge à
masselottes qui coupe le circuit [phase de démarrage +
condensateur]
au delà d'une certaine vitesse.
Leroy Somer utilise un vieux brevet de feu les moteurs Somer
(une des nombreuses marques disparues ou absorbées) ,
système à
relais de tension surveillant l'évolution de la tension aux
bornes
de la phase auxiliaire <elle même en série avec le
condensateur>.
La nouvelle gamme de monophasés du constructeur
d'Angoulême
repose d'ailleurs entièrement sur ce système, les
ingénieurs
LS arguant - essais d'endurance à l'appui - qu'il est plus
endurant que les contacteurs centrifuges.
Le condensateur, dit « condensateur de démarrage » est un condensateur électrolytique de forte capacité : des centaines de µF, pour Service Intermittent *) Ces moteurs ont un fort couple de démarrage : CD/CN compris entre 1,5 à 3, ce qui est quasi équivalent au Cd/Cn des moteurs asynchrones triphasés.
Caractéristiques : |
Schéma
à relais d'intensité et condensateur de démarrage.
(Errata : le symbole I < devrait être I > dans le relais)
(* Ce type de condensateur ne supporte pas de rester sous tension plus longtemps que le temps d'un démarrage, au-delà il peut exploser.)
Moteur à condensateur de démarrage et à condensateur permanent
Amélioration
du
CD/CN, du facteur de puissance, et de la vitesse.
Démarrage :
Le nombre de spires de la phase principale est supérieur
à
celui de la phase de démarrage => la Réactance de la
phase
principale est supérieure à celle de la phase de
démarrage.
La Résistance de la phase de démarrage est très
élevée (fil fin) par rapport à celle de la phase
principale.
Les deux enroulements sont connectés en parallèle.
Dans l'enroulement de démarrage le courant est presque en phase
avec la tension , tandis que dans la phase principale il y a un
déphasage
arrière par suite de sa Réactance.
Le flux d'un pôle étant en phase avec le courant, le flux
de l'enroulement de démarrage est en avance sur le flux de
l'enroulement
principal, cela donnant naissance à un champ tournant.
Caractéristiques
:
Cd/Cn : 1 à 2
Moteur à enroulement de démarrage dit « bifilaire », (ou à spires inversées )
Le bobinage est
composé
de 2 phases dissymétriques (généralement 1/3-2/3)
:
La phase de marche est bobinée normalement.
La phase de démarrage est bobinée de façon
particulière
: 70¨% de ses spires sont bobinées dans un sens, dans toutes
les encoches réservées à la phase de
démarrage,
et les 30% de spires restantes sont bobinés à l'envers
dans
les mêmes encoches (sauf exception sur certaines petites pompes
où
seulement les bobines du plus grand pas comportaient des spires
inverses).
Le fait d'ajouter des spires inversées n'augmente que la
Résistance
de la phase auxiliaire, on aboutit au même résultat
qu'avec
le moteur "Split-Phase", en un peu plus solide. On obtient des moteurs
économiques ayant un petit couple de démarrage,
néanmoins
supérieur à ce qu'on obtiendrait avec un moteur à
condensateur permanent.
Fonctionnement :
Comme les
moteurs
monos à condensateur de démarrage avaient une borne du
condensateur
reliée au contact d'un relais ou d'un coupleur centrifuge,
la phase de démarrage est ici reliée directement au
contact
d'un relais d'intensité (Klixon, ELD), ou à un contact
centrifuge
qui la coupent dès que la vitesse nominale est atteinte.
Utilisé dans de petites pompes (Marelli, Siemens, et sans doute
dans leurs clones actuels).
Caractéristiques
:
Schéma à relais d'intensité, sans condensateur.
(Errata : le symbole
I < devrait être I > dans le relais)
Variante de bobinage de la Phase de Marche :
- Certains moteurs
bitension
américains ont leur phase principale enroulée avec
«
deux fils en main » qui passent par toutes les bobines de la
phase
principale, soit deux circuits qu'on peut coupler en série ou en
parallèle. On réalise le couplage série (tension
haute)
en reliant la fin d'un circuit au début de l'autre en passant
deux
fois dans les bobines. Pour le parallèle (tension basse) on
relie
ensemble les deux fils à l'entrée et à la sortie.
Bobinages américains :
Certains
constructeurs
préfèrent réaliser des bobinages 3/3 : les deux
phases
sont de nombres de spires et de sections différentes, le
bobinage
est sur deux plans, la phase principale occupant la presque
totalité
du nombre d'encoche, avec une répartition sinusoïdale des
nombres
de spires (variables) .
Moteurs bi-tension (110/220 V)
Pour ne pas
surcharger
j'ai choisi de montrer seulement des schémas de moteurs à
une seule tension, mais bien évidemment il existe des moteurs
bi-tension
. Il s'agit juste d'un couplage série ou parallèle des
bobines
de la phase de marche, la phase auxiliaire ou de démarrage
étant
prévue pour 110 V, et connectée d'un coté sur le
"pont"
de série dans le cas d'utilisation sur la tension "haute"
(connexion
série).
Moteurs multi-vitesses à prises
Si l'on veut avoir
plusieurs
vitesses (en général deux) on peut réaliser deux
bobinages
de polarités différentes.
Mais dans le cas de l'usage en ventilation, avec des rotors dits
"glissants",
on utilise alors des bobinages à une seule polarité, mais
on "allonge" la phase principale (ajout de spires) pour en diminuer la
puissance, ce qui aura pour effet de faire glisser le moteur avec sa
charge
(l'hélice du ventilateur) et de le ralentir. Certains
constructeurs
italiens vont jusqu'à multiplier les prises pour réaliser
jusqu'à 5 ou 7 vitesses ! Deux dispositions de leur
schéma
étant possible : en L ou en T.
Moteurs multivitesses avec auto-transformateur à prises
Utilisé en
ventilation.
C'est un moteur à condensateur permanent alimenté par un
auto-transformateur comportant plusieurs "prises" reliées au
moteur
via un commutateur, la variation de puissance obtenue par
réduction
de la tension d'alimentation du moteur occasionne une variation de la
vitesse
en charge.
Cela revient au même lorsque on fait cela avec un variateur de
tension électronique.
1/ Les Condensateurs
- Condensateur de marche ou "condensateur permanent"
On trouve des condensateurs de deux technologies :
- à isolation
papier imprégné d'huile, qui se présentent
sous forme de tubes en aluminium sertis avec une soupape de
sécurité
située à coté des cosses Faston de raccordement.
- à film de polypropylène
métallisé
- auto cicatrisants : la plupart du temps en boîtier
plastique
blanc scellé à la résine, mais certaines marques
les
font encore sous tube aluminium serti.
Les tensions d'isolement habituelles sont de l’ordre de 400 - 450 V~
Auto
cicatrisant
signifie que la conception de ces condensateurs autorise des
micro-amorçages
entre armatures, amorçages à l'effet "auto
réparateur"
: chaque fois que se présente une surtension ou une faiblesse de
l'isolation du condensateur, il se produit à l’intérieur
de la bobine du condensateur une mini explosion dans une zone
très
localisée entre deux couches de dielectrique, ce qui a pour
effet
de volatiliser une infime partie de l'aluminium de l'armature et de
rétablir
aussitôt la fonction de condensateur. Ces condensateurs peuvent
donc
vivre plusieurs "petites morts" et s'en porter pas plus mal, là
où des condensateurs d'autres technologies auraient rendu
l'âme
depuis des lustres ! Mais il faut savoir qu'à ce jeu le
condensateur
laisse un peu des plumes, et que petit à petit il va lui manquer
des microfarads, jusqu'au jour où le moteur peinera pour
démarrer...
-Condensateur de démarrage
Ce sont des
condensateurs
de fortes valeurs, réalisés en technologie
"électrolytique",
pour service intermittent.
Ils se présentent comme un cylindre de plastique ou encore de
bakélite noire.
Ce sont des condensateurs "électrochimiques" non
polarisés,
dits "pour démarrage de moteur monophasé"
Leurs tensions d'isolement sont de : 110, 160, 220, 260, 330 V~ (j'insiste
car souvent on entend souvent parler de condensateur de
démarrage
à
propos d'un condensateur permanent)
"Condensateurs
permanents"
et "condensateurs de démarrage" s'achètent chez les
bobiniers
(chez qui on trouvera aussi les relais de démarrage), les
vendeurs
de pièces détachées pour gros
électroménager,
et aussi Radiospares, Farnell, etc.
Rappel : Les
capacités
des condensateurs s'additionnent en les connectant en parallèle.
2
/ Les contacteurs de démarrage
Contacteur
centrifuge :
Le plus répandu, monté sur l'arbre coté
opposé
entraînement, derrière le ventilateur. Divers
modèles
sont utilisés selon les constructeurs. Il s'agit d'un systeme
à
masselotes qui s'ecarte brusquement à certaine vitesse et ouvre
un contact alimentant la phase de démarrage.
3
/ Relais d'intensité :
|
Monté en
série
avec la phase de marche, opérant un contact rapide sur phase
auxiliaire.
Principe : le relais colle avec l'appel de courant au
démarrage,
le contact se ferme et alimente la phase auxiliaire (en série
avec
le condensateur si il y a), mais le courant décroît
brusquement
dans la phase principale quand le moteur approche de sa vitesse
normale,
ce qui a pour effet d'ouvrir le contact quand la valeur de seuil du
relais
est atteinte et de couper l'alimentation de la phase de
démarrage..
Marques :
KLIXON,
ELD (qui sont des relais d'intensité
électromagnétiques,
à contact NO) ,
http://www.e-t-a.com/fra/products/mechanik/kap05/pdfs/2_7000.pdf
http://www.sensata.com/files/motor-2cr.pdf
http://www.sensata.com/files/3cr.pdf
http://www.sensata.com/files/4cr.pdf
4 / Relais de
tension
:
Monté en // sur la phase auxiliaire (hors condensateur) :
collé
ou non suivant l'évolution de la tension aux bornes de la phase
de démarrage.
Principe : la tension aux bornes de la phase auxiliaire croit avec
la vitesse du moteur ; le contact NC du relais alimente la phase
auxiliaire
pendant le démarrage, puis à une certaine tension de
seuil,
lorsque la vitesse du moteur est proche de sa vitesse normale, le
relais
colle, coupant l'alimentation de la phase de démarrage ; La
tension
induite dans la phase auxiliaire suffit à maintenir le relais
collé
en marche, ceci évitant un battement fâcheux.
Utilisateur : LEROY SOMER
Schéma à relais de tension, à condensateur.
5 / Relais électroniques :
L'organe de
commutation
est constitué d'un triac, et d'une tempo électronique.
Marques : ABB, LCR, ALMOR http://www.aev.co.uk/op_almor.html,
LS
6 / Interrupteur de démarrage "spécial mono"
Pour le démarrage "manuel" de certains tourets à meuler, on trouve aussi des interrupteurs bipolaires dont un des contacts est de type "maintenu". On actionne le levier, on le maintient avec le doigt le temps du démarrage, puis on relâche, alors le levier - qui est en deux parties - ramène le contact maintenu à la position "ouvert". C'est ce dernier contact qui sert à alimenter la phase de démarrage en série avec le condensateur de démarrage. L'autre contact restant en position marche pour alimenter le bobinage de marche.
Marque : Marquardt
(ABE-AGEMO)
7 / Relais temporisé
Une tempo,
électromécanique
ou électronique, qu'on peut aisément réaliser en
appareillage classique ou modulaire, pour
alimenter
la phase auxiliaire via son condo de démarrage un bref instant :
1 à 2 secondes.
8 / Thermistance
PTC
de puissance :
Il s’agit d’une
grosse
varistance "à coefficient de température positif" , qu’on
insère en série avec la phase de démarrage, le
courant
qui la traverse l'échauffe et augmente brusquement sa
résistance,
la rendant ainsi "non passante" et interrompant le circuit de
démarrage.
Utilisé dans les groupes hermétiques de certains
réfrigérateurs
(Danfoss, Maneurop...)
Marques :
Siemens
type : J 19 - (un chiffre de plus pour le calibre en ampères)
TI - Klixon : types SP, http://www.ti.com/snc/pdf/8ea.pdf
Schéma de démarrage par thermistance PTC.
Car si le
fonctionnement
s'en approche, on aura pas un vrai mono, on aura tout juste un engin
bricolé
avec un mauvais rendement, mais le bricoleur est prêt à
tout
pour éviter d'acheter un mono à fort couple de
démarrage
à 300 - 400 € ! Alors vous etes prévenus.
Plusieurs schémas sont possibles qu'on adaptera selon les
besoins
et selon les bobinages. En effet, certains schémas fonctionnent
avec certains moteurs, d'autres non : cela tient à leur
construction,
à leur schéma de bobinage. Il faudra s'adapter, faire des
essais. Pour les valeurs de condensateurs, voir le tableau.
[* Pour le
compresseur,
désolé pour les chères bonnes vieilles
mécaniques
mais vu le prix d'un compresseur
« rayon bricolage » le pour et le contre est vite
pesé. Et si le groupe compresseur est
"intégré",
moteur et compresseur indissociables, le seul moyen valable serait un
convertisseur
de fréquence = trop cher, à moins d’avoir un cousin qui
se
donne du mal pour débarrasser le service électrique de sa
boite de quelques riblons. ….]
1 . Phase principale = une phase du tri, Phase auxiliaire = deux phases en série.
Les deux bobinages ainsi répartis ont donc ainsi leurs axes respectifs décalés de 90°, un condensateur de valeur appropriée servira à alimenter la phase auxiliaire . Ce raccordement permet d'avoir le maximum de puissance en 220 V, toujours en comptant une perte du tiers de la puissance d'origine (voir tableau).
2 . Phase
principale
= deux phases du tri en série, Phase auxiliaire
= 1 phase du tri.
(sous presse..)
Ce raccordement avec deux phases en série pour la phase principale, bien que plus logique pour se rapprocher du bobinage 2/3 - 1/3 des vrais monophasés, devrait être utilisé à tension double, soit en 400 V monophasé . Ou alors en 220 V il faudra diviser par deux la puissance espérée ... Enfin il donne satisfaction lorsque le montage triangle ne fonctionne pas (c'est arrivé, et ne me demandez pas pourquoi)...
3 . Moteur en triangle
Le plus couramment
utilisé,
peut être à tort... :-)
, le plus simple
4.
Phase principale
= 2 phases du tri en parallèle , Phase auxiliaire = la
phase
restante
Peu utilisé, car ne fonctionne que sous certaines conditions
de schémas de bobinage et avec des petits moteurs. (petites
pompes
de machines-outils, à faible nombre d’encoches, hauteur d'axe
55, 63, 71 mm)
Vu sur de petites pompes de refroidisseur de torche de soudure SAF.
5 . Tableau des valeurs de C
Nature des condensateurs :
Cd : condensateur type "démarrage" (électrochimique pour alternatif 50hz, démarrage moteur mono) 260/330 V~ (se rajoute, le temps du démarrage, 1 à 2 secondes, en // sur le condensateur de marche) On peut utiliser des interrupteurs spéciaux à double contact dont un contact "maintenu", ou une temporisation rapide commandant un relais de condensateur de démarrage.
Cp ; condensateur type "permanent" (polypropylène ou papier/huile) 400/450 V~
Nota : On peut
ne mettre qu’un condensateur permanent mais il faut s‘assurer que le
moteur
démarre à tous les coups.
3.1.2 - Avec un "moteur pilote"ou transformateur-convertisseur de phases
On utilise un moteur
tri que l'on fait démarrer à vide en premier, avec les
artifices
cités plus haut,
puis on peut connecter un autre moteur tri aux bornes de ce moteur
tenant lieu de génératrice : c'est le moteur "pilote".
Puis
on peut brancher d'autres moteurs si le moteur pilote est de taille
convenable,
ensuite le réseau ainsi créé augmente petit
à
petit sa capacité en puissance de démarrage avec l’apport
de nouvelles charges.
(Biblio : - Ancel, (J). Machines asynchrones, Techniques
de l'Ingénieur,D 451-9, D3II ;
- Bauer, (P). Moteurs asynchrones, Techniques de
l'Ingénieur,
D550-20
- Fouillé, (A). Electrotechnique à l'usage des
ingénieurs,
T2 - Machines électriques à courants alternatifs.
Dunod,
1973. p.p. 328-329)
Ce genre de
matériel
est couramment commercialisé aux USA et en Angleterre sous le
nom
de « convertisseur de phases ».
Convertisseur triphasé de la marque ISOMATIC (UK) http://www.isomatic.co.uk/3phConverter.htm
3.2 - Avec un convertisseur de frequence
On utilise un
convertisseur
de fréquence ou variateur de fréquence (ou
«
inverter ») qui à partir du réseau 230 V
monophasé
reconstitue trois phases décalées de 120°
électriques
avec une loi U/f : 230V-50 Hz
Il suffit de câbler la référence vitesse pour avoir toujours le maximum et programmer F max : 50 Hz, et de s'assurer qu'on est bien dans le cas de figure d'une loi U/f 230 V - 50 Hz, ou simplement sur certains modèles basiques de tourner le potentiomètre à fond à droite et de n'y plus toucher. Evidemment régler les rampes d'accélération et décélération à des valeurs convenables, les constructeurs étant prudents dans leurs pré-réglages en mettant des rampes assez longues... Si le moteur doit démarrer souvent, on laisse le variateur sous tension et on utilise un petit interrupteur de mise en marche câblé sur la commande électronique du variateur. Si la charge est entraînante ou à forte inertie, il faut impérativement utiliser une résistance de freinage connectée au bon endroit sur le variateur (en série avec le hacheur de freinage intégré à la plupart des variateurs), sinon le variateur se mettra en défaut "over-voltage" lors de la décélération.
Marques : Leroy
Somer,
Control Technics, Fuji, ABB, Hitachi, Mitsubishi, Toshiba, et les clones
Techniques de l'Ingénieur, Traités Electrotechnique D I, II, III
Docs Moteurs Leroy Somer
MICHAEL, (W). Etude théorique du moteur d'induction monophasé sans et avec phase auxiliaire. RGE, Février 1950, page 75.
KUCERA, (J). Moteur asynchrone monophasé avec l' enroulement auxiliaire en court-circuit .RGE, Mai 1949, page 185.
KUCERA, (J). La théorie des moteurs asynchrones monophasés. RGE N° 12, Décembre 1946, page 493.
ANCEL, (J). Machines asynchrones. Fonctionnement et calcul. Techniques de l'ingénieur. D 451,7-12, D3 II.
BAUER, (P). Moteurs asynchrones. Techniques de l'ingénieur. D 550 - 1 - 24, D 3 II - 1951.
EMA, revue de bobinage, Allemagne : http://www.vht.de/ema.htm
NEVEN, Srb. Winding technique of electric motors. Tehnicka Kniga Zagreb, 1990.
Encyclopédie Quillet, Edt Desarges
Inductance, (revue des bobiniers défunte et très regrettée)
BRAYMER & ROE. Rebobinage des petits moteurs. Dunod, 1959.
VEINOTT, (Cyril, G.). Les moteurs électriques à puissance fractionnaire. Traduction Soulier, Dunod 1954.
MERLET, (R). Technologie d'électricité générale et professionnelle - T 3, Bobinage des machines électriques et des transformateurs statiques. Dunod, 1976.
LAGRON, (L). Les moteurs à courants alternatifs . Dunod, 1949.
FOUILLE, (A). Electrotechnique
à l'usage des ingénieurs, T2 Machines
électriques
à courants alternatifs, Dunod, 1969.
PLAN : couche de bobinage, il peut y en avoir plusieurs,
on parle de bobinages à plans, à 2 plans, à 3
plans.
PHASE : quand on parle de "phase" dans un bobinage, cela veut
dire un circuit, ou un enroulement.
SPIRES : les "spires" ce sont les nombres de tours faits par
les conducteurs.
SECTION : la "section" du fil est calculée en mm²,
alors que le diamètre des fils du "commerce" est donné en
100emes de mm, donc les bobiniers doivent sans arrêt
jongler
de l'un à l'autre grâce à des tables de conversion.
Les américains ont le système AWG (american
wire
gauge)
CD : Couple de Démarrage
CN : Couple Nominal
ID : Courant de démarrage (surintensité de démarrage).
IN
:
courant nominal (“normal”, en charge), celui qui est indiqué sur
la plaque du moteur.
Décollage : il s'agit des tous premiers instants
de la mise en rotation.
Pour faire varier
la vitesse des moteurs monophasés, on ne peut agir que sur
la
tension, on utilisera donc des variateurs électroniques de
tension
monophasés, et la plage de vitesse sera fonction du moteur et de
sa charge.
Aucune variation ne sera sensible à vide, il faut mettre le
moteur en charge pour le freiner, car le principe est de diminuer sa
puissance
et c'est la charge qui le ralentit.
Peu stable, mais tres utilisé en ventilation ou la charge est
à peu près constante.
Pour faire varier la vitesse des moteurs triphasés le meilleur moyen est de faire varier la fréquence et la tension de l'alimentation. On utilise des variateurs ou convertisseurs de fréquence (inverters pour les anglophones) qui sont des appareils courants de nos jours, dans lesquels on redresse d'abord le courant puis un onduleur fabrique, à partir de l'étage continu, trois phases décalées de 120 ° . Une logique de contrôle réalise une loi U/f conforme aux caractéristiques de notre moteur. La tension et la fréquence variant depuis zéro ensemble pour atteindre (par exemple) 230 V 50 Hz.
Donc le meilleur moyen d'avoir une vitesse variable sur une machine est d'utiliser un convertisseur de fréquence et un moteur triphasé. La solution consistant à utiliser un moteur à collecteur reste valable, mais on parle ici uniquement des moteurs à induction.
LIENS
LS - CATALOGUE INDUSTRIE http://www.leroy-somer.com/catalogueindustrie/
ARDILLA : http://www.ardilla.com/FR/bienvenue_cadre.html
Mister Shoeélec (cours d'électro-bobinage) http://perso.wanadoo.fr/alain-nol.soulier/ , et voir page électrobobinage : http://perso.wanadoo.fr/alain-nol.soulier/electrobobinage.htm
OnLine Training http://www.uiitraining.com/b51a/index1.htm#
http://hometown.aol.com/patrickabati/
SYSTÈMES ÉLECTROMÉCANIQUES HAUTES PERFORMANCES
http://www.internet-business.com/ppr/tutr-mot.htm
Adresses de bobiniers moto-auto
EASA
Electrical Engineering Handbook (extrait)
CENTRES DE
FORMATION
EN ELECTROBOBINAGE
Lycée
Professionnel
Industriel et Commercial
1, rue de la Cure
68134 ALTKIRCH Cedex
Tel : 03 89 40 90 58
Fax : 03 89 08 86 77
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30, rue Ferbos
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LYCEE PRIVE INGENIEUR
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4, rue Cachin
BP 323
50103 CHERBOURG
tel : 02 33 23 42 90
fax : 02 33 20 03 96
INSTITUT DES METIERS
rue du Château des Vergnes
63039 CLERMONT FERRAND Cedex 2
tel : 04 73 23 60 00
fax : 04 73 24 78 73
CFA DU LYCEE
PROFESSIONNEL
X. NESSEL
123, route de Strasbourg
BP 235
tel : 03 88 53 20 24
fax : 03 88 53 20 16
CFA LA NOUE
BP 80
21602 LONGVIC Cedex
tel : 03 80 68 48 80
Fax : 03 80 68 48 81
CFA des METIERS DE
L'ELECTRICITE
et de L'ELECTRONIQUE
8, rue de la Maison Blanche
44100 NANTES
tel : 02 40 40 66 67
fax : 02 40 30 92 91
mailto:CFA-DE-LELECTRICITE@wanadoo.fr
CFA de L'UNION
SOCIALE
DU MIDI
4 rue du Sachet
31400 TOULOUSE
tel : 05 61 33 03 38
fax : 05 61 33 07 11
Centre de Formation -
Etablissements Industriels de Maintenance du Matériel SNCF
d'OULLINS
25 ter Quai P. Semard
BP 74
69350 LA MULATIERE
tel : 04 72 40 33 13
Centre de Formation
et
d'Exposition - LEROY SOMER
Angoulême
http://www.leroysomer.com/
SYNDICAT
PROFESSIONNEL
- SIRMELEC
11, rue Hamelin
75783 PARIS Cedex 16
tel : 01 45 05 71 85
fax : 01 53 70 90 69
RESELEC Réseau National de Ressources en Électrotechnique http://www.iufmrese.cict.fr/
Logiciels pédagogiques et industriels http://hometown.aol.com/patrickabati/
Theses CEGELY Lyon 1 http://cegely.univ-lyon1.fr/CEGELY/theses/
DIDACTICIELS de l'UCL http://www.lei.ucl.ac.be/multimedia/index.html
Technologie Terminales BEP Electrotechnique http://electrodoc.multimania.com/Technologie.htm
MOTEURS ASYNCHRONES
TRIPHASES
: PROCEDES DE DEMARRAGE
http://users.skynet.be/blanchart/etudiants/electricite.htm
Micro moteurs à courant continu et pas à pas http://www.ac-dijon.fr/pedago/physique/Documents/PhysiqueAppliquee/PhysiqueAppliquee.htm
Merci pour
l’indulgence
qu’on voudra bien accorder à cette page réalisée
avec
les moyens du bord : Composer de Netscape ( saluons au passage un
bien
sympathique petit outil d’édition ) et TurboCad +
PhotoShop
pour les images.